La tête de R2-D2 est très complexe. Elle contient de nombreuses ouvertures et trappes ("it’s a trap !" [1]) et des systèmes électroniques. On présente donc dans un premier temps la fabrication du dôme.
Consultez l’article sur la mise en plans du dôme.
Le modèle
Les plaques de polystyrène expansé font 6 centimètres d’épaisseur : le dôme fait 465 mm de diamètre, et la partie sphérique fait donc 233 mm de hauteur, il faut donc faire 4 couches. Une cinquième complétera les 297 mm de hauteur.
Le dôme complet fait 300 mm de haut, il faudra donc compléter par un anneau de 233 mm de rayon et de 6 centimètres de hauteur.
Retrouvez ces explications dans la rubrique "mise en plans", ainsi que les fichiers Galaad utilisés. Voici en tout cas ce que donnent les quelques heures d’usinage à la fraiseuse numérique :
La partie supérieure est faite avec une fraise de fabrication "maison", à une dent, rallongée pour permettre de descendre suffisamment bas mais en conservant une coupe assez horizontale.
Pour les parties suivantes, une formidable fraise diamant de 6 mm de diamètre et de plusieurs centimètres de coupe latérale a permis de descendre dans la matière (60 mm pour rappel).
Le résultat est splendide, d’une belle régularité grâce à la densité des plaques de polystyrène utilisées.
Il ne reste "plus qu’à" les coller ensemble, les poncer pour atteindre le bon rayon sphérique et passer à la réalisation du moule en résine.
Le moule
On enduit tout d’abord les plaques en polystyrène d’un gel de démoulage, généreusement et uniformément, bien qu’il y ait de grandes chances que le modèle initial n’y résiste pas.
Puis on applique de la résine epoxy, et on tend autant que possible des voiles de fibre de verre, tissée ou en "mat".
La manœuvre est délicate, car on fait plusieurs couches qui doivent adhérer l’une à l’autre.
Voici une photo du dôme une fois la 2eme couche de résine terminée.
C’est une étape critique : on devient tout pâle et on commence à perdre ses cheveux en attendant que le résultat puisse être testé :
– il faut avoir mis la bonne quantité de durciseur dans la première couche
– il faut que la première soit encore assez collante pour bien mettre en place le tissu pour la seconde
– des petites bulles peuvent sortir en séchant, et il faut voir d’où ça vient et si c’est critique !