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Baptême de la coque

mardi 15 mai 2007, par Eric P.

Dans la génèse d’un vrai bateau, il faut savoir qu’on met la coque à l’eau (et donc on baptise le navire) alors que le travail est très loin d’être achevé, car très souvent les machines ne sont même pas installées, et que les aménagements sont inexistants. La raison est simple : immobiliser une cale sèche coûte très cher, et dès que le chantier peut flotter, on le met à l’eau et on continue le travail au quai.

Et bien, on va faire pareil et tester comment se comporte notre radeau sur l’eau. En gros, comment il flotte.

Derniers travaux

Il fallait quand même lui faire un pont, et après avoir cherché moult options alliant légèreté, rigidité, résistance à l’eau, modicité du coût,... on s’est arrêté sur la solution suivante :

 plateau en contre-plaqué hydrofuge de 5mm
 renforts raidisseurs inférieurs confectionnés avec des goulottes électriques de récupération
 fixation rapide sur les traverses avec des colliers lyre pour tuyaux D50

Voici une illustration de l’envers du décor :

La cale en bois (récup encore) sert à mettre à niveau le collier lyre avec les bords de la goulotte. On aurait pu découper ceux-ci, mais :
 ça diminue la rigidité à cet emplacement
 c’est du travail en plus

Tant qu’on est hors d’eau, un petit aperçu des propulseurs montés :

Maman les p’tits bateaux...

Grâce à la gentillesse de mon voisin (merci Philippe), je n’ai eu que quelques mètres à faire pour mettre en contact Medusa I avec son élément naturel. Et oui, maintenant notre radeau est baptisé, et je me suis octroyé le privilège d’en choisir le nom car l’intimité qui nous a unis pendant cette longue gestation crée des liens 🙂

Pour simuler un peu de charge utile, on a placé les batteries (plus de 4kg à elles seules) et les propulseurs sur le pont. La ligne de flottaison arrive à peu près à mi-hauteur des flotteurs. Sachant que Medusa I pèse déjà presque 10kg sans les batteries, cela signifie qu’il nous reste encore 10kg de réserve de flottabilité si on décidait d’immerger totalement la partie horizontale des flotteurs (ce qu’on ne fera pas de toute manière).

Bon, tout cela à l’air rassurant, car l’étanchéité ne pose apparemment pas de problème (aucune bulle d’air au niveau des collages lorsqu’on enfonce tout sous l’eau).

Il ne reste plus qu’à ajouter un peu d’électronique pour effectuer les premiers essais de navigation. Mais ce sera pour dans huit jours...

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