Un premier prototype a été réalisé en 2005, à base de polystyrène taillé dans la masse. Il a été testé en navigation, et des enseignements en ont été tirés.
Une première réunion de travail, tenue le 6 avril dernier dans les locaux de Planète Sciences Méditerranée (Grasse), a dégagé un certain nombre de pistes, qui sont résumées ici. Votre serviteur en a imaginé quelques images de synthèse pour les illustrer.
Les flotteurs
L’objectif étant une construction la plus simple et fiable possible (il est en effet prévu de doter chaque département de la région de son radeau), la nouvelle version s’orienterait sur la base de flotteurs réalisés à partir de tuyaux PVC pour canalisation (diamètre 125 ou 150 environ).
Les tubes seront fermés aux deux extrémités par des tampons de visite étanches vissés, disponibles pour ce type de canalisation. Le tampon avant sera de plus habillé par une demi-sphère (en résine par exemple) afin d’améliorer l’hydro-dynamisme, et donc la navigation.
Le pont
Le pont sera amovible de manière à pouvoir être adapté en fonction des expérimentations embarquées. Il sera supporté par une infrastructure en treillis de tubes carrés en aluminium (section 30 ou 40). Cette infrastructure sera assemblée aux flotteurs au moyen de colliers de fixation murale adaptés à ce type de canalisation.
La propulsion
Afin de la mettre à l’abri de manipulations un peu violentes, l’hélice sera carénée dans un bout de tuyan PVC au diamètre approprié. Cela aura de plus l’avantage d’en améliorer l’efficacité en canalisant le flux. Le point bas de ce carénage sera dans le prolongement du point bas du flotteur, afin d’être le moins exposé possible.
Afin que l’hélice conserve un minimum d’efficacité, il est donc necessaire de l’écarter de la cloison arrière du flotteur, au moyen d’une chaise solidaire de cette cloison. Cette chaise servira de support au carénage d’une part et à l’entretoise de maintien du tube d’étambot.
Ce dernier sera configuré à l’horizontale pour en simplifier le montagen ainsi que l’accouplement avec le moteur.
A noter que pour des raisons d’amélioration de l’hydro-dynamisme de l’hélice, il faudra ajouter un profil de jonction entre le dessous de la chaise et la cloison verticale, de manière à supprimer le recoin visible sur les images. Ce profil pourra être fait en résine après montage de la transmission d’hélice. On peut également utiliser à cet effet un élément de tuyau courbe de faible déviation (il en existe de différents angles) qui ferait également office de carénage d’hélice..
Aménagement intérieur
L’ensemble des organes présents dans les flotteurs (moteur, batterie, électronique,...) sera monté sur un plancher coulissant sur glissières (façon tiroir à l’ancienne) afin de pouvoir être facilement sorti pour intervention, en dévissant simplement l’obturateur de proue.
L’accouplement avec l’arbre d’hélice sera réalisé au moyen d’un crabot à fourche, qui outre le fait de ne nécessiter aucune manipulation pour être enclenché (il suffit de présenter face à face les 2 parties) permettra également de rattraper les inévitables problèmes d’alignement entre l’arbre d’hélice et celui du moteur.
Les indispensables jonctions électriques vers l’extérieur du flotteur utiliseront des presse-étoupe ou des connecteurs étanches, disposés sur le dessus du flotteur.