Remarque : l’organisation des coffrets électroniques a été revue après la première version présentée ici. Vous en trouverez les détails dans cet article.
Dans l’optique de faire économique, les premières réalisations de la mise en coffret de l’électronique et des batteries a fait appel à des boîtes alimentaires hermétiques (vous savez, celles pour lesquelles ces dames organisent des réunions à leur domicile)
Certes l’idée semblait bonne, car achetées en grande surface, ces boites sont économiques et de plus elles présentent une étanchéité plus que correcte pour notre utilisation. Cependant à la réflexion cette bonne idée s’est avérée moins bonne qu’elle n’en avait l’air.
Après la lune de miel...
En effet, on se trouve face aux inconvénients suivants :
– formes galbées, esthétiques certes, mais peu rentables en termes de place disponible. Les coins arrondis et les parois en biais c’est joli, mais c’est de la perte de place. Pour y caser les restes de midi c’est très bien, mais quand il s’agit de faire rentrer là-dedans des batteries, des cartes électroniques, du câblage et des connecteurs, il y a mieux
– le plastique souple s’avère fragile. J’en ai fait l’expérience avec une boite de même type utilisée elle pour y stocker de la nourriture
Moralité : on va chercher autre chose.
Nouvelle direction
Et coup de pot, il se trouve que l’un des mes centres d’approvisionnement habituel en fournitures de bricolage vient de recevoir des assortiments de boitiers électriques IP55 à des prix défiant toute concurrence. OK, ce n’est pas du Lepetit [1], mais c’est 3 fois moins cher. Ca reste plus cher que les boites à bouffe, mais pas trop. Et de toute manière, c’est bien mieux adapté.
Remise en boite
On met de côté la première version (les boites pourront toujours servir), et on repart pour l’aménagement d’un coffret de grand format (230 x 180 x 100). La taille est optimale pour y loger les deux accus au plomb, qui rentrent tout juste entre les deux angles au fond, et sont bloqués par un morceau de mousse rigide récupéré dans un emballage d’ordinateur :
On va fixer toute l’électronique et le pack NiCd associé au couvercle, qui recevra également tous les connecteurs, afin des les éloigner le plus possible de l’eau et ne pas les mettre en exposition directe aux éclaboussures.
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Comme vous pouvez le constater :
– il n’y a pas de place en rab
– il y a un sacré travail de découpe du couvercle
Mais le résultat en valait la peine, et de plus, question look ça fait plus sérieux.
Le portique radio
Jusqu’à présent, on ne savait pas encore trop comment loger les composants radio, à savoir :
– le transmetteur
– le GPS
Il y avait bien la solution boite à bouffe encore un coup, dont des exemplaires de petite taille avaient été approvisionnés également, mais l’idée n’est plus à la mode.
Ce coup-ci, du côté coffret électrique, rien ne convient réellement, car soit trop petit, soit trop grand.
Par conséquent, comme souvent dans ces cas-là, on va faire du sur mesure. A partir de quoi ? Comme d’hab : de goulotte électrique de récupération :)
On commence par prendre un tronçon de goulotte, dont on retire le profil DIN du fond à la fraiseuse de manière à dégager la place. Pour fermer les extrémités, on lui colle deux flancs fabriqués à partir de morceaux de couvercle de la même goulotte. On obtient alors une boite allongée, qu’on peut ensuite couvrir avec un tronçon de couvercle, utilisé sans modification pour une fois.
Et voilà le résultat, une fois le module radio ( gauche) et le GPS [2] (à droite) fixés à poste, ainsi que le connecteur DB9 pour le câble qui va relier tout cela au boitier principal. Notez le passage d’antenne, réalisé à partir d’un passe-câble récupéré sur une boite de dérivation.
Pour la mise en place sur le radeau, c’est simple (!). On utilise des baguettes en fibre de verre pour cerf-volant (diamètre 6mm) pour confectionner 4 mâts, qui viennent s’engager dans des tubes creux en alu fixés au boitier et au pont (on les distingue sur la photo). Tout est ainsi rapidement démontable.
Les connexions aux expériences
Si vous vous souvenez du descriptif technique, les jeunes expérimentateurs disposent de :
– 6 entrées analogiques
– 8 relais
pour assurer l’interface entre leurs équipements et le radeau.
Comme il n’est pas vraiment possible de caser tout cela dans le boitier principal faute de place, et également par souci de sécurité, un boitier secondaire réservé à cet usage est réalisé dans un coffret électrique de taille moyenne.
Il contient :
– une petite platine de répartition des entrées analogiques et de mise à disposition d’une alimentation 5V
– une carte à 8 relais repos/travail, reliée par opto-coupleurs à la carte principale.
La liaison au boitier principal est assurée par un câble terminé par une prise DB25. Une fois tout monté, voici le résultat :
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A noter que certains des passages de câbles ont été condamnés (avec des bouts de goulottes électriques encore une fois 😄 car les embouts de caoutchouc qui les ferment prennent trop de place pour que ce boitier puisse être installé sur le couvercle de son grand frère. De toute manière, il en reste encore 4, ce qui devrait être plus que suffisant. Il faudra d’ailleurs trouver un système permettant de faire entrer les fils de connexion aux équipements embarqués sans compromettre l’étanchéité aux projections d’eau. Peut-être qu’une simple longueur de gaine électrique flexible pourra convenir. A voir plus tard.