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Le baptême du feu

ou plus exactement de l’eau

mardi 9 décembre 2008, par Eric P.

Un petit reportage en images de cette journée mémorable du 7 décembre, première rencontre entre Médusa et l’eau de la Grande Bleue.

L’opération a eu lieu le long du cap d’Antibes, sous un soleil radieux, par un jour comme on les aime ici. Après avoir cherché l’endroit idéal, c’est à dire pas trop exposé aux vagues pour un premier essai, nous nous sommes installés dans un petit port artificiel comme on en trouve quelques uns le long du cap. Ancienne mise à l’eau privée faisant partie d’une des riches propriétés voisines ? Ancien refuge abandonné depuis longtemps pour quelques barques de pêcheurs ? Personne ne le sait, mais cela ne retire rien au charme de l’endroit, tant on a l’impression qu’il a été construit sur mesure pour notre opération.

Trêve de paroles, voici les lieux :

Tout commence par le montage des derniers éléments (portique radio, connexions,...), car le radeau a déjà été assemblé sur les lieux de la réunion de formation des animateurs, afin de leur montrer le mode opératoire. La petite marche d’approche en portant la bête nous a déjà valu quelques questions intriguées de promeneurs, certains nous ayant même suivi jusque sur les lieux de l’opération.

L’engin est maintenant prêt à prendre la mer pour la première fois (enfin presque, car les propulseurs sont toujours en position relevée) mais on peut remarquer que la ligne de vie (100 m de bout flottant) est déjà attachée par prudence. Nous avons également installé sur l’avant une petite caméra HF qui va nous permettre de nous croire à bord pour cette traversée inaugurale, les images étant visualisées en temps réel sur l’écran du PC de contrôle. Et pour tester les acquisitions, une thermistance a été connectée à une des entrées capteurs et nage en surface pour nous indiquer la température de l’eau.

OK. Le grand moment est arrivé. Avec un peu le trac au bide, votre serviteur, les manettes en main, regarde nos amis Serge et Yannick de Planète Sciences déposer Medusa sur l’onde azurée, mais un peu clapoteuse quand même, car malgré l’abri des digues, les vagues arrivent à entrer dans les bassins.

Dès que l’engin est lâché, on met les gaz pour s’écarter au plus vite de la digue, et là, c’est le pur bonheur. Comme lors des tout premiers essais en piscine en mode radio-commande de base, Medusa fend fièrement l’eau et se rit du clapot et de la brise.

Immense soulagement, car même si on était assez confiant, il y a toujours une part de doute. Le système de télé-commande par liaison numérique fonctionne à merveille, le radeau réagissant au doigt et à l’oeil. Les mesures de notre capteur de température improvisé s’affichent régulièrement sur l’écran, de même que la position GPS et le cap de l’engin. Tout fonctionne par conséquent à merveille 🙂

Après avoir vérifier le bon fonctionnement pendant un moment, on se risque même dans la passe menant à l’autre bassin.

Ce fut assez stressant car le passage était en partie masqué du point de pilotage par la digue. De plus, étant donné qu’on entrait alors dans la partie directement reliée à la mer, les vagues se faisaient de plus en plus sentir, sans compter que le passage était juste assez large, et encombré de rochers affleurant de surcroît. Guidé par Claude posté au bout de la digue, la manœuvre s’est cependant déroulée sans aucun problème, la réactivité de l’embarcation ayant permis de négocier ce passage délicat.

Tous les animateurs présents se sont ensuite essayés aux manettes, et ont reconnu unanimement l’agilité et la facilité de pilotage de Medusa.

Après avoir été tutoyer un cormoran posé sur un rocher et en avoir volé quelques images grâce à la caméra, nous décidons au bout de 45 bonnes minutes de mettre fin à l’essai. Il faut dire qu’il est déjà plus de 14 heures, que le petit déjeûner est déjà loin et que nos estomacs sont passablement vides. Ce qui n’est d’ailleurs pas du tout le cas des batteries de Medusa, dont les indicateurs de charge sont toujours à 100% 🙂

Et maintenant, comme si vous y étiez :

Voilà. Un grand soulagement donc pour votre serviteur. Et des animateurs apparemment enthousiasmés par ce qu’ils ont vu et testé.

Notre seul regret : ne pas avoir amené le casse-croûte sur place, car l’endroit était idyllique.


Merci à Bernard, François et Yannick pour les photos et vidéos

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