L’avantage du plexiglas est qu’il se travaille plus facilement que l’aluminium et qu’il coûte beaucoup moins cher.
C’est assez solide pour un robot même de 20 centimètres, surtout en 5mm d’épaisseur. De plus s’il y a des efforts pouvant induire des déformations, il suffit de prévoir des raidisseurs en profilé alu (T, carré creux,...) tels qu’on en trouve chez Casto et consorts.
Il faut utiliser la bonne vitesse d’outil, et le bon type d’outil. Par exemple, il vaut mieux percer avec des mèches à bois (les hélicoïdales avec la pointe de centrage et les deux "ailes", et suurtout pas les mèches plates) et de bonne qualité afin que leur affûtage soit toujours bon.
De plus, utiliser de l’huile de coupe (ou à défaut de l’huile fine ou du WD40) pour lubrifier évite l’échauffement (et donc la fonte) et donne de plus un état de surface bien meilleur. On a tendance à penser que ce n’est pas nécessaire car on croit que la lubrification c’est pour le travail des métaux, mais c’est une grosse erreur.
Pour ce qui est de la découpe, il faut le faire soit à la CNC si on peut y avoir accès, soit à la scie à bois, denture fine. Un intermédiaire moins fatigant est la scie à chantourner (modélisme) ou une scie à ruban de petite taille (cf ce qu’on trouve en GSB aux alentours des 150 Euros).
Sauf cas de la CNC, prévoir un inévitable ponçage de finition, et donc usiner à profit comme on dit dans le métier (c’est à dire au-delà de la cote finale).
Donc pour conclure, l’alu est loin d’être incontournable pour autant qu’on utilise le mode opératoire qui va. Attention cependant au choix du plexi : il en existe du très peu cher, mais qui est plus "mou" et a donc tendance à fondre plus rapidement.