On peux citer deux autres modes de programmation pour comprendre les différences d’utilisation :
– **la carte de programmation** : un circuit dédié relié à l’ordinateur permet de charger le code, ce qui implique des manipulations pour extraire la puce de son emplacement, sans compter non plus le temps perdu à rebrancher tous les câbles, ainsi que la nécessité d’une alimentation supplémentaire pour le programmateur. Pour noircir le tableau encore plus, on peux également parler du câble série qui sert à la fois à programmer et à tester le code ! Une solution dépassée par l’ISP.
– **le chargeur embarqué ou boot loader** : un petit programme enregistré dans l’Atmel va attendre le programme à charger sur le port série. C’est une solution intéressante si on envisage également de rester connecté. On utilise peu de fils (généralement 4 fils TTL jusqu’à un adaptateur pour câble série RS232) et on manipule très peu l’élément (on reste connecté entre deux programmations). Cependant cette solution prend de la place dans la mémoire du microcontrôleur, ce qui peut limiter les possibilités.
Description du circuit
Et bien... l’information principale, c’est qu’on se branche sur le port parallèle LPT, un atout puisque ce port est de moins en moins utilisé grâce aux imprimantes USB et qu’il permet de garder son port COM pour un câble de communication série.
Pour la partie technique, on peux résumer en parlant de signaux MOSI et MISO (Master IN/OUT et Slave IN/OUT), d’une clock et d’un reset. Pour le reste, on utilise généralement des connecteurs HE-10 à 10 pins et détrompeur (une sortie led permet de vérifier qu’on ne s’est pas trompé de sens).
Fichiers
Note : certaines cartes avec un connecteur HE-10 marqué ISP ne suivent pas la même organisation des pins, même si elles utilisent les mêmes signaux SPI. Contactez-nous en cas de problème.