Tester une nouvelle carte n’a jamais été aussi passionnant. En effet ce n’est pas la première fois que nous découvrons une nouvelle solution de développement embarqué pour nos robots, mais jamais avec autant de promesses.
Et cette expérience a été rendue possible grâce à Arobose, la boutique des robots geeks qui nous a offert la PCduino dès sa sortie.
Pourquoi encore une nouvelle carte ? Tout simplement parce qu’elle résout un problème récurrent au club : la connectique ! On supprime un niveau en pouvant brancher directement sur la PCduino les montages électroniques de base : plaque d’essai "breadboard", cartes dédiées, composants.
Tout ça pour ça ? Oui, c’est important, notamment pour les débutants qui commencent la robotique avec un projet très ambitieux nécessitant la puissance d’un micro-ordinateur alors qu’ils n’ont jamais développé. Avec une seule carte, ils auront moins de problèmes de câbles, pas de communication intermédiaire à gérer.
De plus la puissance de la carte est au rendez-vous (1 Go de mémoire vive, 1 GHz, instructions ARMv7 permettant un OS courant comme Ubuntu) et nous comptons bien l’utiliser de suite puisque le premier projet à bénéficier de la PCduino est un robot équipé d’une webcam pour suivre des formes grâce à OpenCV.
La première connexion se passe très bien : grâce à Ubuntu, les drivers des périphériques courants sont déjà là. Les outils de développement aussi. L’installation de nos outils habituels se passe très bien : Python, git, Java, Arduino (pour cartes externes), etc..
Peut-on faire encore mieux ? Oui ! Deux améliorations très attendues :
– l’utilisation d’un IDE type Arduino pour développer les entrées/sorties
– la connexion directe d’un shield Arduino sur la carte
La carte est déjà très pratique : les fonctions du référentiel sont là et le nombre de pattes entrées/sorties permet avec un câble adaptateur de venir connecter nos extensions. Les bibliothèques principales sont déjà là : SPI, I2C, shield pour moteurs, écran LCD, etc... et nous les compléterons sur GitHub.
En conclusion, comme toute carte embarquée, ce qui comptera pour durer c’est le partage d’expérience entre utilisateurs et le dynamisme des développeurs.