De retour de quelques jours passés en famille pour les fêtes de Noël, je me suis rendu compte que les petits lutins, et bien c’est des balivernes. Ouaip, je pensais qu’ils auraient continué à bosser en mon absence, et terminé le boulot. Que dalle... comme dirait Béatrice 😉
Usinage...
Cruel dilemme : que faire pour les diverses connexions entre les panneaux et avec le système de contrôle des distributeurs de balles ? On a le choix entre :
– des câbles volants avec des prises DB au bout
– ou bien des prises fixes
La première option est plus rapide (disons, demande moins de boulot), mais présente l’inconvénient de créer des éléments vulnérables lors de montages et démontages. La deuxième minimise cet inconvénient en fixant à demeure un maximum d’éléments de connexions, mais nécessite des supports pour les socles DB.
OK. N’écoutant que ma conscience professionnelle, j’opte pour la deuxième. Résultat des courses : il faut réaliser 3 supports pour les socles DB9 et DB15 situés sur la planche médiane.
Comme je me refuse à fabriquer des choses que j’aurais honte de laisser visibles, on sort le grand jeu : usinage des supports à la fraiseuse dans de la cornière alu, afin de découper des empreintes sur mesure pour chaque prise. C’est toujours aussi amusant de sortir une pièce finie d’un bout de métal brut (en tout cas, ça m’amuse toujours autant), mais c’est assez long. En gros la moitié de la journée du 28 a été consacrée à la fabrication des 3 supports. Mais le résultat est clean, et je ne regrette qu’une chose : ça ne va pas se voir, car fixé sous la table 🙁
...et soudage...
Et maintenant, il faut réunir toute ces filasses proprement, et les connecter aux prises.
Ca n’a l’air de rien, mais entre les coupes, les soudures et le manchonage des soudures à la gaine thermo-rétractable, on y passe facilement quelques heures.
Conclusion : ce qui restait du 28 et le 29 sont passés à ce petit jeu.
...sont les deux mamelles de la robotique
Voici le résultat :
J’en entends déjà qui vont dire : "et il t’a fallu tout ce temps pour si peu ?". Je ne les traiterai que par mon mépris le plus insondable, et leur répondrai : "tu étais où pendant ce temps-là ? Je t’attendais pour le coup de main..."