3 décembre 2005

Ho là, ça fait trois semaines que plus rien ne se passe du côté de la construction du terrain... Y’aurait-il grève dans l’équipe ?

Que nenni. Juste que les deux week-ends précédents ayant été consacrés aux tutoriaux sur l’initiation aux montages et à la programmation des micro-contrôleurs, et bien il n’y a pas eu de travaux manuels.

Préliminaires

Après la rincée de la journée d’hier et de la nuit, il a fallu éponger un peu le sol de l’atelier. Rien de bien méchant cependant, car grâce au toit intérieur que j’avais fait au printemps dernier, il ne s’agissait que d’un peu d’eau remontée par endroit au travers de la dalle de béton. Du coup, le sol y a gagné un coup de serpière général, ce qui ne fait jamais de mal.

Suite et fin des réceptacles à balles

Les dernières séances avaient été consacrées à la découpe et à l’assemblage des morceaux de chacun des bidules destinés à venir se placer dans les trous du terrain, de manière à :
– les amener au bon diamètre
– former un puits pour les balles
– servir d’entretoise entre le support du terrain (des tables par exemple) et les planches elles-mêmes

L’arrêtoir à balle

Il nous restait à mettre quelque chose de manière à ce que la balle soit arrêtée à la bonne hauteur pour affleurer le terrain. Pour cette délicate mission, un bon vieux clou suffisamment long et traversant le tuyau de part en part fera parfaitement l’affaire.

Voici le montage :

A gauche, les éléments séparés, au milieu le clou en place, et à droite le tout en situation, et dans le bon sens.

Le seul truc délicat dans l’opération est de percer les tuyaux selon un diamètre. Seule solution viable : les maintenir dans un vé. Et pour permettre les opérations à la chaîne sans devoir reprendre les mesures à chaque fois, on y met aussi une butée à la bonne position. Ca donne ceci :

Il faut parfois se fabriquer ses outils avant de pouvoir travailler. A noter le repère en bas permettant de faire le deuxième trou à exactement 180 degrés du premier.

Les entrées d’air

Dans le cas où le terrain est directement posé sur des tables, le bas des tuyaux sera donc obstrué et l’air ne pourra pas y entrer correctement comme il est censé le faire. On va donc réaliser des entrées d’air sur tout le pourtour et vers le bas, afin d’obtenir ceci :

Equipé du banc de perçage prédédemment utilisé, cela ne présente pas de difficulté. Il faut juste un peu de patience, car ça représente au total 224 trous... Un bon moment plus tard, et quelques copeaux de PVC en plus...

...c’est terminé.

Les totems

Vu les dimensions, les totems seront fabriqués à partir de deux sections de tuyau PVC :
– de 80mm pour la base
– de 50mm pour le corps

Je sais : le règlement donne 52mm comme diamètre pour le corps. Mais vu les tolérances autorisées, je ne pense pas que 2mm en moins aient une grande importance. En tout cas, pour moi ça fait toute la différence, car je n’ai rien en vue qui fasse 52mm de diamètre.

Les différentes pièces sont visibles ici :

– le tube de PVC de 80mm, coupé à 22mm de hauteur
– le disque en bois qui va le remplir pour faire la base
– le tube de PVC 50mm pour le corps
– le disque en bois pour l’obturer au sommet

Pourquoi le PVC de 80mm et le disque en bois, et pourquoi pas un disque en bois de 80mm tout seul ? Parce que le medium dont je dispose fait 19mm seulement. Comme je ne voulais pas avoir d’écart relatif trop important sur les dimensions, j’ai ajouté le PVC autour pour que la hauteur soit respectée.

Au passage, on joue la récup à fond. En effet, le bouchon du sommet n’est autre qu’un des morceaux enlevés à la scie cloche lors du perçage des trous dans le terrain. Il a fallu cependant en réduire le diamètre pour qu’il entre dans le tube de PVC. La petite ponceuse à bande et de la patience ont fait le boulot (je n’ai pas de tour) :

Bon, et bien voilà : le tout monté donne ceci :

Bien entendu, le trou au centre du bouchon sera obstrué dans la version définitive (avec un tourillon de hêtre comme d’hab’)

C’est encore loin d’être terminé cependant, car il faut ajouter les fixations au terrain (assez solides pour que le robot n’arrache pas le totem s’il se l’emplâtre). Ce sera vraissemblable des écrous à frapper, récupérés du terrain 2004 (ceux des palmiers).

Il faut également trouver comment fabriquer les deux pistes métalliques qui vont servir de contact pour le déclenchement de l’ouverture du container à balles. Là, il va falloir que je fouille toutes mes boîtes à mer$e pour y dénicher une bonne idée. Ca pourrait être du fer blanc récupéré dans des boîtes de conserve. A ce sujet, et comme on ne consomme pas beaucoup de conserves à la maison, je suis preneur de vos boîtes vides (lavées si possible 😉.

A suivre