Totem : une / deuxième (clap)
La semaine dernière, nous en étions restés à la structure globale du totem (3 décembre 2005). Il restait :
– à la finaliser
– à trouver un moyen de réaliser la connexion électrique avec la table (ou plutôt avec les conteneurs à balles)
– à faire les contacts électriques
Finalisation
La première version de l’embase utilisait un rond de médium de 19mm (car il y en avait en stock), cerclé par une tranche de 22mm de PVC de 80mm pour amener à la hauteur réglementaire, le tout étant percé d’un trou de 50mm dans lequel venait s’emmancher le PVC de 50mm constituant le corps du totem.
Et bien, on a tout revu :
– l’embase est maintenant faite d’un simple rond de médium de 22mm (je suis passé chez Casto en acheter entre-temps)
– elle n’est plus percée d’un trou pour le corps du totem, mais surmontée d’un disque de 44mm sur lequel le corps du totem vient maintenant s’emboîter (il a donc été raccourci de 22mm pour que la hauteur totale reste la même.
Pourquoi : c’est plus simple et plus solide.
Connexion électrique
Plusieurs systèmes ont été passés en revue et essayés, avec différents types de connecteurs, en différentes quantités. Celui qui s’est avéré le plus fiable et simple à mettre en oeuvre est à base de jacks mono 6.35 :
– une prise femelle dans l’épaisseur du bois de la table
– une prise mâle dans l’épaisseur du socle du totem
Côté table
Côté table on a utilisé une prise et non pas une embase, car ces dernières sont prévues pour se fixer sur des parois de 3mm d’épaisseur au maximum. Ici, nous en avons 19mm. On double donc la table à l’endroit du totem par une deuxième épaisseur de bois, et on encastre la prise jack, capot compris dans un trou au bon diamètre dans toute cette épaisseur. Ca donne cela :
Côté totem
Approche similaire, pour la prise mâle. On obtient ceci :
Ca tient bien en place dans les deux cas, sans avoir besoin de coller. Il suffit de faire les trous au bon diamètre (avec une lime et de la patience) puis d’entrer les prises en force. Et elles restent démontables pour faire les branchements ultérieurement.
Par contre (désolé Patrick), mais en aucun cas la liaison mécanique n’est suffisante pour résister à un robot trop entreprenant. Au bout de quelques confrontations de la sorte, il y a fort à parier que l’une des deux prises (ou les deux) seront à remplacer, et dans le meilleur des cas, il y de fortes chances que le totem n’ait été arraché de son emplacement. Conclusion, il y aura également deux boulons pour visser le socle dans des écrous (chevilles MOLY, inserts,...) solidaires de la table. Cependant, dans le cas où on souhaite déplacer en permanence des totems, pour des essais de vision par exemple, on peut se contenter de les enficher sans les boulonner, du moment qu’on envoie pas les blindés les charger.
Les contacts électriques
Après avoir envisagé un tas de solutions, allant de l’enroulement patient de fil de cuivre fin, jusqu’à la fabrication de cerclages à partir de fer blanc récupéré sur des boîtes de conserve, j’ai trouvé le produit magique en fouinant chez Casto (encore eux). Il s’agit de scotch en aluminium destiné aux réparations de carosserie.
L’emballage met en garde d’ailleurs sur le fait que ce scotch est conducteur, et qu’il ne faut pas le mettre en contact avec un circuit électrique. C’est pourtant exactement ce qu’on va faire. Il suffit en effet de faire sortir un fil dénudé, et de l’emprisonner entre deux tours de scotch alu pour faire nos fameux contacts.
Petite vérification de bon fonctionnement :
Ayééé !!!
On a notre totem au complet, prêt à peindre :
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faut en faire 3 autres pareils 🙁
Sans compter équiper les 8 emplacements de la table. Eh oui, les photos montrent la réalisation de test sur une chute de médium, et non un vrai trou de la vraie table...