Au moment de fermer boutique hier soir, il restait la partie médiane du terrain à faire, à partir des 2 demi-planches qui encadraient le fossé du terrain 2005.
Outre le perçage des trous, il faut également solidariser ces deux moitiés de manière rigide afin de reconstituer l’unité de la planche originale.
Encore une rafale de trous
C’est reparti : traçage, trouillautage et ponçage.
Bon, je vous fais grâce de la fumée, et tout le reste. C’est comme hier.
La réunion des parties
On pourrait croire à un slogan politique utopique. C’est beaucoup plus prosaïquement refaire une planche unique à partir de deux moitiés, mais tout en garantissant la solidité de l’assemblage, sa rigidité, et l’absence de dénivelé, peu apprécié des robots.
La recette est simple et fiable : tourillons de hêtre sur la tranche au niveau du joint, et renforts sur la face inférieure.
A raison de 8 vis de 5x35 par traverse, ça ne bougera plus. Les plus observateurs auront reconnu l’origine des traverses en question : les bouche-fossé de sécurité destinés à éviter la culbute du robot lors des essais 🙂
La preuve : ça tient debout sans difficulté et sans plier. Mission accomplie. Notez qu’on devine encore le beige et le brun foncé du damier au niveau du joint.
Pour être certain qu’il n’y aura pas d’accroc au roulage, mise de niveau à la ponceuse et masticage du joint côté face :
Et voilà : c’est (presque) terminé pour la grosse menuiserie. Demain, on ponce le mastic et on attaque la fabrication des réceptacles pour les trous (enfin, d’une première série sur les 28 à faire...)