La robotique étant déjà bien développée dans l’industrie lourde (tâches répétées ou manipulations lourdes), ce sont les aspects sociétaux qui sont concernés par ce nouveau plan, donc la robotique de services telle que nous la connaissons au travers de nos activités dans l’association Pobot ou à travers les activités du Syrobo, le syndicat de la robotique dont plusieurs entreprises sont des partenaires occasionnels de Pobot.
Voici ce qui est dit dans la brochure "La Nouvelle France Industrielle" décrivant les 34 plans industriels #FrenchTech :
Nous construisons la France de la robotique de pointe. La robotique est une des clés pour maintenir et relocaliser la production et l’emploi industriel en France. Elle apporte également une réponse technologique aux grands défis sociétaux que sont le vieillissement, la santé, la mobilité, l’éducation et l’autonomie.
Le plan « Robotique » a pour ambition de faire de la France un acteur majeur de la robotique de service et de rattraper notre retard en matière de robotique à usage industriel. Déjà bien présente et reconnue sur des marchés spécialisés grâce à des entreprises de taille moyenne, des start-up de pointe et des laboratoires publics parmi les plus performants au monde, la France dispose d’un fort potentiel pour prendre des positions stratégiques sur ce marché d’avenir qui devrait croître pour atteindre 100 milliards d’euros en 2020 pour le seul marché de la robotique de service.
La France dispose d’atouts et d’acteurs, elle peut développer des solutions et des produits qui pourront être industrialisés et exportés dans le monde entier.
Le plan industriel « Robotique » vise à fédérer les acteurs et à accompagner leurs projets de développement, tant en fonds propres que dans le délicat processus du passage du prototype au démonstrateur, puis à l’industrialisation de solutions robotiques Made in France. Sa vocation est de coordonner l’effort de tous, qu’il s’agisse de laboratoires, d’entreprises innovantes, de pôles de compétitivité ou de grands groupes, et de soutenir le développement de nouvelles solutions ainsi que les transferts technologiques de la recherche académique vers l’industrie. Les outils mis en place devront également permettre de mobiliser des investissements publics et privés pour créer les conditions propices au développement des PME et ETI françaises qui ont vocation à s’imposer dès demain comme des leaders mondiaux.
On peut également noter que parmi les 34 plans industriels présentés en septembre 2013, plusieurs sont concernés par les sciences et techniques issus ou appliqués en robotique :
– Autonomie et puissance des batteries
– Véhicules à pilotage automatique
– Nouvelle génération d’aéronefs
– Logiciels et systèmes embarqués
– Textiles intelligents
– Réseaux électriques intelligents
– Objets connectés
– Réalité augmentée
– Usine du futur
Tous ces débouchés confortent l’idée d’un partage étendu à tous, libre et accessible des connaissances scientifiques et techniques se rapportant à la pratique de la robotique.