Les schémas de circuits électroniques ont été souvent mis à disposition gratuitement : on en trouvait dans des magazines, on pouvait obtenir le tracé (ou "typon") en achetant le kit correspondant. De même pour les amateurs qui diffusaient (y compris sur ce site) les fichiers électroniques correspondant aux cartes qu’ils réalisaient.
Il n’y avait pas d’organisation de cette mise à disposition, et "free" signifiait que vous pouviez vous débrouiller pour refaire la carte avec les moyens du bord. Peu de kits étaient industrialisés et commercialisés à grande échelle à partir de ces schémas libres. Et à l’inverse aucune garantie n’était donnée quant à l’utilisation qu’on pouvait faire de ces schémas.
Mais lorsque des designs innovants sont apparus, suffisamment bons pour rencontrer un succès commercial comme l’Arduino, avec tous les risques de contrefaçon qui s’ensuivent, il est devenu intéressant de "labelliser" ces initiatives, et de permettre à une communauté de participer à l’aventure (et d’en vivre) avec une - toute relative - sécurité donnée par une licence libre.
Le 23 septembre 2010, la définition 0.3 du "matériel libre" a été approuvée par les acteurs majeurs de cette communauté réunit à New York pour l’Open Hardware Summit.
Définition internationale de l’Open Source Hardware
Site officiel de l’Open Hardware Summit
Cette définition ne s’applique pas seulement aux cartes électroniques, mais à tout type de matériel (par opposition au virtuel des logiciels libres) dont les plans de fabrication
Une initiative responsable
Il n’y a pas que les gadgets "futiles" qui sont concernés par cette vision libre du matériel. Le projet OSWash.org issu des Bricolabs propose une machine à laver open source, à destination de pays où l’électricité et l’eau font souvent défaut.
Site de l’Open Source Washing Machine