La caméra est livrée avec un câble USB et un connecteur Molex KK à 2 points pour l’alimentation. Deux remarques :
1) la caméra se connecte en USB donc pourquoi ne pas avoir fait comme beaucoup d’autres produits une alimentation intégrale avec un switch automatique (exemple : Arduino, Rabbit) ?
2) pourquoi ne pas livrer un câble avec un connecteur pour pile 9 volts et un câble avec un connecteur jack femelle pour alimentation stabilisée ?
Ce sont vraiment deux erreurs impardonnables quand on vise un public de collégiens, lycéens et étudiants comme leur site le rappelle à chaque page. Car la réalisation de câbles et la connexion des cartes électroniques est malheureusement souvent un blocage qui fait perdre du temps voire fait renoncer à utiliser un produit.
La solution consiste à utiliser un adaptateur JST/ jack tel qu’on en trouve chez Seeeduino pour moins d’1 euro !
La connexion USB avec un ordinateur est utilisée pour télécharger les programmes et permettre une communication série (utilisant le port UART 0) lorsque la caméra fonctionne (debug, télémesure, télécommande).
Le mode programmation
Autre bizarrerie, le passage en mode programmation n’est pas automatique. Pire, il faut débrancher et rebrancher la caméra et garder le doigt appuyé sur le bouton reset lors de l’allumage (et selon mes tests pendant qu’on commence le téléchargement depuis le logiciel.
On va penser que je pinaille à rechercher une utilisation plus confortable, mais à mon humble avis ce sont les concepteurs de la carte qui ont choisi la facilité et n’ont pas pensé à la difficulté d’accéder à la caméra lorsqu’elle sera insérée dans un robot : qui va alors aller appuyer sur le bouton reset ?
Pour preuve, regardez où nous avions nichée la caméra sur le robot Pobot 2006 (4ème de la Coupe de France) avec laquelle nous détections les cylindres jaunes des totems qui barraient le chemin :