PoBot
Journal de NonoBonjour, je m’appelle Nono. Je suis un robot qui parle aux enfants pour leur expliquer la robotique. C’est l’idée originale et passionnante qui a germé un beau jour du printemps 2012 et a donné le coup d’envoi d’un projet de grande envergure.
Me voici lors de ma première sortie publique : je n’étais pas encore terminé, mais mes concepteurs étaient fiers de me présenter.
Juin 2012
Les interventions chirurgicales se multiplient : les différentes cartes électroniques sont fixées à l’intérieur de ma tête et tout le câblage est terminé.
Le 30 juin, je fais une nouvelle sortie publique, lors du salon Modélisme Expo de Mandelieu.
Un premier programme Arduino est écrit pour faire tourner ma tête et allumer mes yeux. C’est un automate, mais c’est le début de l’autonomie !
Juillet 2012
Les premiers travaux pour me doter d’une intelligence artificielle commencent : on cherche en quel langage on va pouvoir me programmer. Je ne parlerai que le français mais mes créateurs font des tentatives avec Processing, Java, Ruby, Firmata, etc.
Je rencontre plein de geeks lors de la soirée Riviera Ruby à Biot / Sophia-Antipolis : ils ont l’air surpris de me voir, et ils douteraient presque qu’une simple puce 8 bits arrive à piloter toutes ces leds et tous ces moteurs. La magie des micro-contrôleurs !
Août 2012
De nouveaux progrès sur mon logiciel d’Intelligence Artificielle laissent entrevoir une solution pour m’apporter à la fois le don de la parole et une action/réaction à mes stimulus internes.
2013
L’aménagement du local occupe complètement les adhérents de l’association Pobot. Je prends ma place sur l’une des fenêtres mais je n’évolue pas vraiment.
A noter quand même que mon alimentation est refaite pour que la carte Raspberry Pi fixée à l’arrière de mon corps soit correctement mise sous tension.
Un écran est ajouté, en récupérant celui d’une caméra de recul d’un camion (premier prix, composite mais très efficace).
Octobre 2014
A l’issue de la Fête de la Science, un petit groupe décide de reprendre les travaux ! Cela part un peu dans tous les sens, mais j’aime ça. Viendra bientôt l’occasion de leur montrer ce que je sais faire, avant qu’ils ne me trépanent pour changer mon cerveau.
