On va continuer sur la lancée d’hier et faire les cerclages
des deux autres planches.
On en voit de toutes les couleurs
Comme il continue de faire beau, on met tout le monde au vert :


Avant de passer à l’acte, il faut faire un peu de cuisine, comme d’hab :

Vous noterez que c’est de la chimie de précision.
Et c’est parti... Et puis c’est fini :

Fin du premier acte, on passe aux bleus maintenant. Au fait, quand je vous parlais de mettre en pression le pochoir, vous pouvez constater que je ne plaisantais pas :

Les feuilles de protection se sont avérées utiles aujourd’hui, car le vent s’est progressivement levé pendant l’opération et sur la fin, il fallait viser à côté pour que la peinture arrive à l’endroit voulu.
Et c’est reparti... Et puis c’est re-fini :

Le tout n’a pas pris longtemps maintenant que la technique est acquise et que les bons réglages sont trouvés.
Les lignes de démarcation
Ce sont ces deux lignes noires qui délimitent les camps "monochromes". J’avais au départ l’intention de continuer à l’aéro, mais la flemme aidant j’ai finalement opté pour le pinceau. La raison de ma flemme est simple : la peinture noire que j’ai en stock ne se dilue pas à l’eau comme les autres, faites sur mesure, mais au white-spirit. Et ça ce n’est pas cool pour nettoyer l’aéro après usage. Si j’avais su...
Bon, voici les préparatifs :

Et voici la tuile :

Ca ne se voit pas sur la photo, mais les lisières des bandes noires sont à ch.er à cause de cette m..de de scotch qui laisse passer la peinture sur le bord lorsqu’on travaille au pinceau. Ca m’était déjà arrivé avec les totems, mais je pensais avoir trouvé une technique de pinceau qui conviendrait ce coup-ci. Ben non. J’ai rattrapé l’affaire comme un sagouin, c’est à dire en traçant des traits au feutre noir pour limiter les dégâts. Et dire que j’étais si content des mes cercles de couleur 🙁
Et pour finir
Il reste juste les zones de départ à colorier sur les fonds de terrain. On fait ça dedans car le soleil est parti se coucher, et que par conséquent on n’y voit beaucoup moins bien, et surtout on se caille beaucoup plus.
Pas de finesse, juste un silouhettage au pinceau aquarelle, et le remplissage à la bonne vielle brosse de peintre.

Les deux évidements blancs sont les inscriptions qui servent à identifier qui s’assemble avec qui au montage.
Et maintenant
Il ne reste plus que le montage final, après fabrication du châssis en profilés métalliques. On va faire en sorte de s’approvisionner dans la semaine pour conclure l’opération le week-end prochain.
Vos commentaires
# Le 15 janvier 2006 à 22:55, par Julien H.
En réponse à : Teinte de la peinture à l’aéro
Cuisine ? j’imagine qu’il s’agit de remplir le godet de l’aéro, mais celà veut-il dire que tu as fait une dillution de la peinture ?
De manière générale, est ce que la peinture à l’aéro change la teinte RAL ?
# Le 15 janvier 2006 à 23:07, par Eric P.
En réponse à : Teinte de la peinture à l’aéro
> j’imagine qu’il s’agit de remplir le godet de l’aéro, mais celà veut-il dire que tu as fait une dillution de la peinture ?
Il faut toujours diluer un peinture passée à l’aéro, ou même au gros pistolet. Elle est bcp trop visqueuse dans sa consistance "pinceau". Pour info, une buse d’aéro c’est 0.2 ou 0.3mm. Ici c’est un peu plus (0.5mm si ma mémoire est bonne) car c’est un modèle pour grande surface (à l’échelle du modélisme), mais tu ne peux pas y vaporiser de la peinture brute pour autant.
> De manière générale, est ce que la peinture à l’aéro change la teinte RAL ?
La dilution ne modifie pas la pigmentation. Elle ne fait que la diluer. La seule chose altérée est le pouvoir couvrant, ce que tu compenses en passant plusieurs couches (environ une dizaine de passes).
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