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Conception de services connectés

En utilisant #LeCubeMedia

vendredi 9 mai 2014, par Gilles O., Julien H.

Après plusieurs semaines de réflexion, nous partageons ces idées en vue de réunir un grand nombre de volontaires pour développer ces services et les mettre en application.

Ces services ont généralement une application locale - au service du lieu qui crée et consomme l’information - mais aussi dans un réseau de lieux pour prendre en compte la mobilité des utilisateurs et l’universalité des contenus créés.

Vous pouvez contribuer au projet en nous écrivant.

Vue d’ensemble

Histoire de pouvoir suivre les différents développements qui vont avoir lieu, voici un aperçu des services actuellement conçus. Pour les icônes, c’est purement cosmétique, je n’ai pas les talents de nodesign pour que ce soit explicite au premier coup d’oeil. Toutes suggestions bienvenues..

1. Suivi de stock

Ce projet est en cours de prototypage pour les recycleries. Il consiste à automatiser différentes opérations nécessaires à l’inventaire et au suivi des mouvements dans un stock de pièces.

Tout d’abord, la photographie de chaque pièce peut être automatisée avec un appareil de prise de vue que l’on peut piloter autrement que par le déclencheur habituel : les solutions les plus simples sont la commande vocale, la minuterie et la détection de mouvement.

Aucun de ces déclencheurs n’est satisfaisant dans nos activités (atelier de robotique, Fab Lab ou recyclerie) car l’environnement est bruyant, le temps n’est pas maîtrisé et on a souvent besoin de mise en place des objets avant de prendre la photo.

L’idée est donc de conjuguer la prise de vue à une autre action, par exemple la désignation de l’objet pris en photo ou son rangement dans une boite précise. Ainsi je dispose tous les objets sous l’objectif de la caméra, je sélectionne le type d’objet et au moment où j’enregistre l’objet dans le catalogue, la photo est prise : même gain de temps et au passage, garantie que chaque photo soit associé au bon élément dans le catalogue - ce qui était un problème récurrent : on prend plein de photos et on perd du temps à désigner après coup de quoi il s’agit, ce qui n’est pas forcément aisé avec des composants électroniques.

L’intérêt de ce dispositif est qu’on peut pousser l’automatisation encore plus loin : la sélection de l’élément pour remplir le catalogue peut être fait en disposant un QR code à côté des pièces sous la caméra. Quand on est prêt pour l’enregistrement (par exemple vingt minutes plus tard quand on s’est assuré que toutes les pièces du même type avaient été récupérées), on va alors retourner la carte portant le code et le Cube placé derrière la caméra va alors décoder l’image, identifier l’objet, indiquer par un signal sonore ou lumineux que tout est OK et qu’il va prendre la photo.

Encore plus fort (c’est notre côté "monsieur Plus") on peut utiliser les algorithmes de détection de contours - plus simple que l’identification de formes qui a été mise de côté - pour dénombrer les objets présents sous l’objectif, et ainsi remplir automatiquement l’inventaire avec le nombre d’objets.

Une fois ce dispositif mis au point, il peut également servir après l’inventaire, pour enregistrer les sorties et les entrées de matériel. Ce cas d’utilisation n’est pas forcément pratique pour un Fab Lab où beaucoup de personnes manipulent les casiers et les objets stockés, mais il prend du sens pour une recyclerie où les sorties sont définitives (ventes). Le but n’est pas forcément de tenir le compte du stock - on sait très bien le faire avec un ERP classique - mais de prendre en photo ce qui sort, afin de savoir quels modèles sont partis, et de contrôler également les différentes erreurs possibles.

Enfin, selon les besoins, on peut envisager un dispositif d’alerte quand le stock est bas, avec ou sans dispositif de commande aux fournisseurs.

2. Contrôle d’accès

La possibilité de mettre en relation des identités de personnes, de lieux et de ressources (machines outils ou postes de travail informatiques par exemple) permet de contrôler qui fait quoi. Cela peut concerner des horaires, des mesures de sécurité, des niveaux d’engagement, des droits payants.

Avant toute chose, il faut préciser que pour les activités d’un club comme d’un Fab Lab ou tout autre tiers lieu, ces contrôles sont nécessaires. Il s’agit de limites adaptées et l’informatisation du contrôle est une réponse positive : garantir le bon fonctionnement et diminuer le traitement manuel. On peut également considérer que chacun va être responsable et faire l’économie d’un dispositif outillé, mais c’est assez rare..

Il est également important de noter que cette gestion des accès ne nécessite pas de connaître l’identité réelle des utilisateurs. L’anonymat peut être garanti pour la plupart des activités, notamment en utilisant des cartes sans contact personnelles qui ne mentionnent ni le nom ni le prénom de son porteur.

La sécurité peut être étendue à la saisie d’un code : posséder la carte n’est pas suffisant et un dispositif est utilisé pour contrôler à chaque accès que le porteur connait le code (clavier connecté physique ou virtuel sur le smartphone de l’utilisateur).

Dans le cas des accès à des ressources dangereuses, ou sur simple convention, une carte nominative pourra être demandée, et un historique conservé afin d’identifier le responsable des ressources accédées.

3. Capture tous médias

Il s’agit du projet initial #LeCubeMedia, qui s’applique très bien à un Fab Lab. L’objectif est avant tout de faciliter la récupération et le stockage de tous les contenus produits par les utilisateurs d’un espace collaboratif en minimisant les actions nécessaires.

On peut débattre de la responsabilité des utilisateurs. Mais la documentation d’une activité créative, manuelle ou intellectuelle est complexe et s’il y a du temps disponible, il doit être consacré à la qualité des restitutions et à la multiplicité des échanges avec les autres participants à l’activité. Donc il est dans tous les cas bienvenu d’automatiser cette capture d’informations multi-réseaux, multimédia.

Avant toute chose, il faut identifier les sources de contenus qui varient d’un lieu à l’autre. Il y a les contenus résultant des activités de création : code source pour un développeur, plans et schémas pour un mécanicien, etc... Mais il y a également les contenus créés directement pendant l’activité : explications à voix haute, photos des différentes étapes, film en direct et mise en scène du résultat. Enfin, il y a tous les contenus indirects, dont les auteurs ne sont pas forcément les acteurs concernés : commentaires, échanges de mails, posts sur les réseaux sociaux à propos de l’objet de la création.

Une fois qu’on a réuni manuellement tout ce qui concerne un des projets réalisés dernièrement, on se rend compte de la diversité des supports et des formats, et de l’étendue dans le temps et dans l’espace que peuvent atteindre ces contenus. Aller les chercher est consommateur de beaucoup de temps et d’énergie, sans compter qu’il faut prendre conscience de l’utilité de ces contenus - on est souvent témoin de renoncement : "ah ben finalement le schéma que je vous avais envoyé le mois dernier était pas très utile, car j’ai fait autrement". Et bien non justement ! L’écart entre le schéma initial et ce qui a été fait est souvent une mine d’or pour tous ceux qui voudront comprendre votre projet et surtout le reproduire.

4. Statistiques d’usage

C’est un élément central, alimenté par chacune des activités. Deux objectifs principaux : la mise en valeur de l’activité de l’espace collaboratif et la prévision de disponibilités de personnes et de ressources.

Différentes mesures peuvent être faites, selon la complexité des usages et la permission accordée par les utilisateurs : mesure du temps passé uniquement pour les utilisations de ressources mais pas pour la présence des personnes, historique personnalisé, quantification du temps donné / temps reçu par personne (anonyme ou non).

L’intérêt de faire des statistiques est de les partager pour pouvoir les comparer : certaines mettront en évidence les spécificités du lieu (activité, population) mais elles seront un outil d’alerte contre certaines dérives (manque de partage, manque de documentation).

A ce titre, il ne s’agit pas uniquement de compter des usages, mais bien d’identifier des actions et des comportements, par la mise en relation des événements, et la capture "tous supports" est un vecteur primordial pour construire un graphe complet des interactions. Ainsi, une statistique sur la sociabilité du lieu pourra utiliser l’identification d’une publication sur un réseau social concernant un projet qui vient d’être réalisé - par l’usage de hashtags ou par construction d’un dictionnaire permettant de réaliser l’association, toujours dans le but de ne pas contraindre l’utilisateur.

5. Stockage de données

Second élément central, le stockage de données sur un disque physique local est une solution importante pour que les espaces collaboratifs restent autonome.

La question de la sauvegarde est vraiment importante : même si un projet ne dure que 3 semaines, les données constituées doivent perdurer plusieurs années (Pobot a fêté ses 10 ans et nos premiers schémas sont toujours utilisés !) pour servir au plus grand nombre.

La technologie de stockage importe peu, il faut surtout prendre en compte la pérennité du support, l’automatisation d’une sauvegarde de secours. Dans certains cas (un Fab Lab mobile par exemple), il faut tenir compte de l’autonomie du dispositif sur batteries, donc de la consommation des disques.

Dans la plupart des cas, il peut y avoir deux ou trois niveaux de stockage :
 le stockage à la création, le plus rapide et avec la plus grande bande passante pour le multimédia : cartes mémoires des appareils photo et caméra par exemple
 le stockage de centralisation, à accès direct : un disque unique, transportable
 le stockage de partage : un rack de disques sauvegardés et archivés, avec un bon débit pour une copie complète lorsqu’un utilisateur souhaite disposer d’une archive.

La question des logiciels est également importante : pouvoir synchroniser les ordinateurs de l’espace de travail, les ordinateurs portables et les smartphones des membres d’un projet nécessite de pouvoir rapidement visualiser les différences, choisir quelle est la bonne version, et sélectionner seulement une partie de l’espace à transférer.

Des outils de gestion de configuration sont donc également une bonne idée. Attention, certains protocoles sont très gourmands en espace mémoire et ne sont pas adaptés à de gros fichiers multimédias, à cause de la création de doublons à la moindre opération.

6. La réplication "grid"

Nous n’avons pas évoqué dans le chapitre précédent la question de la sauvegarde en ligne. Elle est effectivement nécessaire pour ne pas conserver les copies dans le même lieu physique, avec le risque de vol ou de destruction de l’original comme de la sauvegarde lors d’un incendie ou d’un accident (pour les Fab Labs qui manipulent des dispositifs électromagnétiques puissants).

Mais la réplication dont il est question ici est beaucoup plus étendue : il s’agit d’un service à part entière permettant à un utilisateur d’un espace collaboratif A de retrouver les mêmes usages dans un espace B : il s’agit donc de répliquer les données stockées (fichiers) mais également de reproduire les bases de données, les catalogues, les historiques pour chacun des services proposés dans l’espace.

On est ici dans le cœur de la Charte des Fab Labs du MIT. C’est la partie la plus passionnante mais qui faute de moyens est souvent négligée, ou dissoute dans plein de services privés en ligne : Thingiverse, Google Code, GitHub...

Cette réplication peut sembler complexe ou redondante avec la sauvegarde de l’espace de stockage, mais c’est un élément clé de la réussite d’un tiers-lieu qui ne dispose pas des moyens d’une entreprise dans l’organisation du Knowledge Management.

7. Mises en relation

Tout espace de travail met en relation des personnes qui ont des points communs et des spécialités. Il faut du temps pour que tous se connaissent et s’identifient, et les moyens traditionnels de l’entreprise ne sont pas adaptés à un espace collaboratif, notamment parce que les usagers ne sont pas présents au même moment, et qu’il est rare de pouvoir les réunir tous en même temps.

Un des usages de ce service est le suivant : un nouveau-venu arrive dans un lieu équipé des différents dispositifs précédemment décrits. Pendant sa visite, il marque les différents projets qui l’intéressent. A la fin, il récupère un récapitulatif avec le nom des projets et des ressources, avec le ou les contacts pour chacun et des liens vers des références en ligne permettant d’en savoir plus. Cette opération peut être anonyme ou bien les coordonnées de la personne peuvent être également envoyées à chacun des porteurs de projet pour lancer l’échange.

Nous avons essayé à Pobot plusieurs moyens pour faire connaitre les auteurs des projets : fiches d’identité, CMS social, organigrammes. Cela reste peu aisé à maintenir et à consulter. Il est donc tout à fait intéressant de chercher une certaine automatisation, si cela permet de faciliter les contacts et se fait de manière sensée.

Partant du principe que l’activité dans l’espace collaboratif aura permis de créer un graphe complexe de personnes, de projets, de ressources, et d’associations entre ces éléments, il n’y a donc plus besoin de remplir des listes de contact : elles se construisent par utilisation des statistiques. Les personnes étant le plus intervenues sur tel projet, ayant produit le plus de contenus, ayant participé le plus longtemps, ou une combinaison des trois, deviennent de fait les destinataires des questions que se pose le nouveau-venu.

Afin de faciliter l’identification, les technologies ne manquent pas : étiquette RFC sur la fiche descriptive du projet, badges et lecteurs NFC, etc...Ce même dispositif peut être virtualisé et être étendu aux sites webs : une consultation prolongée d’une page déclenche l’apparition d’un panneau d’information sur le projet incitant à prendre contact.

Il y a de nombreux usages similaires, et des compléments intéressants : utilisation des statistiques pour retracer le parcours des visiteurs, et pourquoi pas améliorer le contenu d’une vitrine selon l’intérêt suscité ;).

8. Accès aux contenus

Pour chaque ressource à disposition des utilisateurs de l’espace collaboratif, on souhaite proposer une aide facilement accessible, en complément de la documentation normale. Il s’agit avant tout de remettre cette ressource dans son contexte des utilisations passées, en puisant dans l’historique des précédents utilisateurs, des contenus créés en utilisant cette ressource, dans les projets qui l’ont utilisé.

C’est donc une extension du service de mise en relation : l’utilisation est très similaire, en utilisant un tag présent sur la ressource pour faire apparaître, sur un smartphone ou sur un ordinateur, la liste des précédentes utilisations. Mais en exploitant encore plus profondément l’arborescence des relations que le Cube peut stocker, on reproduit une timeline complète et navigable donnant accès aux personnes et aux projets.

Particulièrement adapté aux Fab Labs, ce service peut être encore plus magique si l’on croise deux ressources : en lisant les tags d’un outil (fraiseuse numérique) et d’un projet (objet fini), l’utilisateur accède sans recherche complexe à toutes les sessions d’usinage qui ont été nécessaires. On peut ainsi quantifier le temps qu’il a fallu sur cette machine pour créer les différentes pièces. On peut aussi avoir accès à tous les fichiers, y compris les versions antérieures puisque chaque événement est stocké, à la manière d’un gestionnaire de versions concurrentes. Et bien sûr chaque personne qui est intervenu peut alors être contactée pour en savoir plus.

9. Facturation

Ce service n’est pas un des moindres : il permet d’automatiser la liste des utilisations faites par une personne - identifiée ou anonyme - pendant une période afin de construire un récapitulatif quantifié (d’où le terme de facturation). Il concerne surtout les lieux qui monétisent unitairement les ressources mises à disposition mais il peut aussi être utile pour tenir un compte d’équilibre entre les services rendus et les ressources consommées ou services reçus.

Sont donc concernés les espaces de co-working, les Fab Labs, certains clubs. Ensuite, chacun est libre d’utiliser ce service selon ses statuts : par une transaction financière pour acquitter le paiement de la facture, par une imputation sur un compte de crédits, ou tout simplement à des fins d’information, éventuellement à discrétion, pour que l’usager et le manager du lieu sachent si l’équilibre déterminé au début de la fréquentation du lieu est respectée ou nécessite une rectification.

L’intérêt de passer par un object connecté est d’abord de réduire la charge pénible de quantification de toutes les utilisations, qui peuvent amener non seulement des erreurs, mais aussi un manque d’envie créant ainsi des situations délicates : on ne compte que ce qui est simple et visible, certains étant alors avantagés tandis que d’autres, pourtant plus investis, ne voient pas leurs efforts comptabilisés, dans le scénario d’un Fab Lab où l’on mesure l’équilibre entre ce qui est apporté et ce qui est repris. En automatisant la collecte et en permettant à chacun de suivre son compte en temps réel, on rend service autant à la collectivité qu’aux individus.

10. Vidéo-mathon

Il s’agit d’une version simplifiée de l’enregistrement de flux multimédia. Ce service consiste à déclencher un court enregistrement vidéo (1 minute, 15 secondes, ...) dès qu’un tag NFC (carte sans contact ou smartphone) est passée sur le Cube. La vidéo peut être capturée par la caméra interne du Cube, ou bien par une webcam connectée sur le hub externe.

L’application qui donne son nom à ce service est à la fois ludique et essentielle : ludique parce que prendre une vidéo courte est assez inhabituelle pour permettre à chacun de mettre en scène sans complexe un court message pour parler d’une idée, d’un souhait, d’un coup de gueule. Mais avant tout essentiel car dès qu’on parle de création, il y a de la spontanéité, l’intérêt de capter la fulgurance d’une idée, une forte envie de communiquer, et surtout le besoin de ne rien oublier avant que la vision qu’on a eu ne se perde parce qu’elle est dépassée par toutes les questions, les doutes, les critiques qui apparaissent alors.

Autre intérêt majeur, déjà mentionné pour d’autres services : les espaces collaboratifs ont une fréquentation généralement asynchrone. Les personnes se succèdent à des horaires différents, et ses principaux interlocuteurs ne sont pas toujours là au moment où on peut formuler un message.

Mettre par écrit est déjà bien mais les mails et les forums font perdre de leur spontanéité aux explications qu’on souhaite donner. Une utilisation intéressante du service de vidéo-mathon est de constituer un journal de bord du lieu, afin d’enregistrer ainsi un court message vidéo à destination des prochains venus. C’est rapide et c’est spontané.

11. Transfert de crédits

Ce service est très spécifique : il s’agit d’échanger une certaine quantité de crédits en usage dans le lieu commun pour quantifier un service rendu contre un service reçu. Les deux protagonistes présentent chacun leur code (tag NFC sur une carte sans contact, QR code) et un dispositif de saisie permet de déterminer la quantité échangée. On peut le rendre ludique par un objet détourné, comme une balance ou un bouton rotatif géant, afin de créer un petit cérémonial, puisqu’au-delà de la valeur de l’échange, c’est un moyen de valoriser un service qui a été rendu : temps passé pour rendre un service, accès à une connaissance particulière, utilisation d’une ressource partagée, etc...

Bien entendu ce service vise les Fab Labs et tous les clubs où le bénévolat est quantifié pour arriver à créer un équilibre ou pour suivre l’état d’avancement d’une tâche. En effet, on peut considérer dans un échange qu’il ne s’agit pas de deux usagers à titre personnel, mais que l’un des deux est le lieu lui-même (rétribution d’un service rendu pour le collectif) ou même un projet précis (valorisation de l’effort collectif mis au service d’un objectif commun) disposant lui-même de son tag - comme c’est le cas pour d’autres services : statistiques, enregistrement de contenus, gestion de stock.

12. Présentation rapide - Slideshow

Dans la conception initiale du projet #LeCubeMedia, c’est la capture des contenus qui était outillée par un ensemble d’objets connectés autour du Cube. La présentation et la restitution sont limitées à un service d’accès complet et direct aux contenus (n°8), avec seulement des timelines comme simple mise en forme permettant de naviguer, sans éditorialisation automatique. Mais nous nous sommes aperçus qu’il serait très simple de lancer une présentation sur écran des contenus multimédias (vidéos, photos, schémas, tweets et autres publications courtes sur les réseaux sociaux).

L’usage en lui-même doit rester simple : pas d’édition de la timeline, pas de modification, un minimum de sélection. Dans la droite ligne des précédents usages, on souhaite réutiliser le principe des tags : on a un peu dévoilé le fonctionnement détaillé en parlant de tags de personnes, de tags de projets, de tags de ressources. On introduira ultérieurement les hashtags (NFC ou QR codes). Il s’agit d’un jeu de cartes au sens propre, disponibles dans une corbeille ou portés par chaque utilisateur, voire même affichés par des posters sur les murs de l’espace collaboratif. Au fil de l’activité, chaque acteur est invité à venir pointer sur le Cube la carte de hashtag concernée.

Bien sûr, beaucoup de ces hashtags sont automatiques : ils sont récupérés des contenus créés, en commençant par les vrais # d’un tweet, mais également dans les commentaires des codes sources, dans des associations avec les ressources (utiliser une carte Arduino va donc lier les hashtag #OpenHardware, #prototype et #DIY au projet en cours au moment où on enregistrera le code source dans le logiciel).

Et ensuite...

Cette liste n’est pas exhaustive. Il n’y a pas non plus de planning prévu au développement de ces services. Leur implémentation se fera en fonction des volontaires et des partenaires qui rejoindront ce projet, alors pourquoi pas vous ?

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