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Analyseur de composant DCA55

mardi 12 juin 2012, par Julien H.

On m’aurait dit que ça existait, je ne l’aurai pas cru. Il aura fallu attendre 10 ans de pratique de la robotique avant qu’un adhérent de Pobot, professionnel de l’électronique, nous en parle. Depuis lors cet appareil, le Atlas DCA 55 de Peak Electronic Design Ltd, équipe l’atelier d’un de nos plus prolifiques adhérents, lui aussi devenu fan.

Explication : vous connectez un composant à semi-conducteur dont vous ignorez les caractéristiques et il vous indique quel est le composant, quelle patte a quel rôle, et vous donne des informations sur la tension et le courant de fonctionnement.

Comprenez bien notre intérêt : en faisant beaucoup de récupération de vieux circuits comme nous le faisons, il n’est pas possible d’avoir toujours la référence pour aller chercher sur Interner la datasheet qui lui correspond.

Le modèle que nous avons utilisé fonctionne pour les transistors BJT, les MOSFETS, les thyristors, les triacs et (surtout utile pour nous) les diodes, ponts de diodes et les leds.

Bien entendu vous pourrez trouver des composants qu’il ne détecte pas (hors de ses plages de fonctionnement) et on pourrait réaliser de petits circuits de tests pour vérifier chaque type de composant unitairement. Son prix (70 euros) peut aussi vous sembler excessif. Mais il faut voir son usage répété sur des composants courants et souvent identiques, à hauteur de 3 à 4 montages par mois comme c’est notre cas. Au bout de cinquante transistors à déterminer NPN ou PNP, vous pourriez ne plus vouloir vous en passer.

Voici un exemple concret d’un service récent qu’il nous a rendu.

Le besoin

Dans une vieille imprimante cassée, nous avons récupéré des fourches optiques, dont les dimensions (écartement, volume total) permettaient d’équiper notre Tankobot avec.

Chaque fourche est équipée d’une led émettrice et d’un récepteur (photo-diode, photo-transistor ?), et deux pattes sont reliées entre elles, ce qui donne 3 fils seulement. Mais lequel est lequel ?

On relie chacun des fils à l’un des crochets (rouge, vert, bleu) de l’Atlas DCA 55, puis on appuie sur le bouton test.

En une seconde, l’écran affiche le type de composant (une diode dans notre cas) :

Un appui sur le bouton suivant nous donne la connection : ici, on voit que l’analyseur a détecté une diode et nous indique sa cathode et son anode.

Très utile pour ne pas griller la fourche (une fois fixée dans le robot, il sera trop tard), on connait la tension de passage de la diode (forward voltage dans les datasheets) :

Et également le courant (pour calculer la résistance à mettre pour réduire la tension) :

Reste à déterminer la troisième patte : avec un multimètre, on vérifie si c’est l’anode ou la cathode qui est commune. C’est le second cas donc la troisième patte servira à lire le résultat.

Il n’y a plus qu’à connecter tout ça, mais ce sera l’objet d’un article différent.

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